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Territoires, numériques, citoyens : demain ensemble dans la relance ?


Qu’apprenons-nous de la crise sanitaire ? 

Quelles sont les conditions d’une relance qui ne creuse pas davantage les inégalités ? 

Des questions qui réinterrogent en profondeur le rôle des territoires et des technologies numériques pour faire jaillir des solutions nouvelles au service de tous. Le président de France Active Pierre-René Lemas et l’économiste Daniel Cohen débattent.

https://vimeo.com/440931514

Walter – Interview croisé

Quels sont selon vous les principaux enseignements de cette crise ?
Daniel Cohen : Cette crise est d’abord unique par son ampleur. Il faut revenir aux années 30 pour trouver une intensité comparable et le choc est bien plus considérable que celle de 2008. Et tandis qu’elle nous force à repenser nos manières de travailler et de fonctionner, nous constatons qu’elle a engendré beaucoup d’inégalités. L’une des plus criantes étant celle du télétravail où 60 % des diplômés de l’enseignement supérieur peuvent travailler à distance, contre 3 % seulement des ouvriers.

Pierre-René Lemas : Trois aspects me marquent particulierement. Tout d’abord, l’inquiétude des entreprises sur leur avenir, et ce, malgré les
réponses apportées par les pouvoirs publics, les régions, etc., en termes de financements. Ensuite, nous assistons à des expressions de solidarité très fortes. Mais comment faire pour que toutes ces initiatives locales ne restent pas provisoires ? Enfin, beaucoup de premières réponses – indépendamment des plans nationaux – sont apparues au niveau local, au sein des petites ou moyennes villes, des agglomérations, des regroupements où se retrouvent à la fois des entreprises de l’ESS, des associations, etc. Il me semble que nous avons ici des éléments de réponse pour la sortie de crise – mais à la condition que ces initiatives soient accompagnées, au risque de n’être qu’éphémères.

 

Cette période fait exploser les usages du numériques pour travailler, communiquer, se divertir, vivre ensemble… 

En quoi est-ce signifiant pour l’après ?
D. C. : Au début de la crise, le manque de masques, de médicaments, de tests a mis en lumière les limites de la mondialisation qui s’est accélérée depuis les années 90. Je verrais désormais un passage de relais entre un capitalisme mondialisé et un capitalisme numérique qui s’exprime, par exemple, par le télétravail ou la télémédecine. Ce n’est pas nouveau, mais cette crise dévoile le projet de ce qu’on peut appeler
cette “économie du confinement”, où l’on essaie de dématérialiser tout ce qui peut l’être. C’est une porte ouverte aussi bien vers le meilleur que vers le pire. Le meilleur, si ça donne plus d’autonomie et de respiration entre les différentes strates de la vie (professionnelles, personnelles, etc.). Ou encore quand l’outil numérique vient en soutien de cet élan de solidarité sur les territoires. Le pire, quand il s’agit
de déshumaniser les relations.

Cette crise apporte un éclairage nouveau sur le rôle des territoires. Quelles opportunités y voyez-vous ?
P-R. L. : Tous les acteurs de la vie économique et sociale parlent désormais de “décentralisation”, de “solidaire”, de “coopératif”… mais attention à ne pas vider ces mots de leur substance. La question est de savoir comment leur redonner du sens. La réponse n’est pas simple, mais je donnerai un exemple. Avec le confinement, chacun redécouvre son chez soi, son logement. Mais qu’est-ce qu’un logement adapté à
2020 et même à 2030 ? Et a fortiori dans les quartiers populaires, où les habitations pensées dans les années 60 s’avèrent désormais trop petites, mal aérées… Et par extension : qu’est-ce que le quartier ? le village ? la cité ? Avec cette crise, ces éléments de la vie quotidienne sont de vraies opportunités de changement.
Ce sera forcément un mécanisme de longue haleine, ça ne se transformera pas en une loi de finance. Pour ne pas rater cette occasion, il appartient aux décideurs nationaux et territoriaux de les prendre en main en s’appuyant sur les forces vives des territoires
– les associations, les groupements de communes, les assemblées consulaires, les chambres d’agriculture, les syndicats…

Quelles perspectives entrevoyez-vous pour la relance ?
P-R. L. : Je pense que l’addition d’initiatives locales – même petites – dans le domaine de l’ESS peut contribuer à une réponse globale de sortie de crise. Soyons ainsi très attentifs aux besoins très concrets des entrepreneurs engagés. Quand nous les rencontrons, ils nous disent pour la plupart qu’ils parviennent à éteindre les flammes et à régler leurs problèmes de trésorerie grâce aux aides. Mais pour vraiment redémarrer, il leur faut du capital et des fonds propres pour consolider leur assise – et ainsi sortir de la réponse à l’urgence pour construire un rebond à plus long terme.

 

D. C. : La crise n’est pas finie. Il semble donc prématuré de parler de relance. Il faut d’abord tirer toutes les leçons de cette période et sur la manière dont il est possible de recréer de l’intelligence sociale pour repenser la vie sociale. Il y a donc tout un champ à inventer – avec pour fil rouge le lien humain. C’est un formidable appel à l’imagination, pour proposer des solutions nouvelles, qui pourront s’appuyer sur le
numérique mais pas comme une fin en soi, et repenser l’organisation de l’État, des collectivités locales, des rapports de voisinage. Une
relance par l’État ne sera pas une réponse à la question. Ce sera une relance par les acteurs au plus près des problèmes. Charge ensuite à l’action publique de les aider à avoir les moyens

 

COVID-19 – De l’urgence à la relance – Interview de Fanny Gerome, directrice générale adjointe de France Active



Faire face à l’urgence et préparer la reprise, c’est le mot d’ordre que France Active s’est donné pour accompagner les entrepreneurs en cette période de crise économique. Les explications par Fanny Gerome, directrice générale adjointe de
France Active, sur les solutions développées ces deux derniers mois.

Comment les entreprises accompagnées par France Active
font-elles face à la crise économique liée au Covid 19 ?

Après deux mois de confinement, il est encore difficile d’avoir un
regard très précis sur la santé économique des 60 000 entreprises que nous avons en portefeuille. Cela étant, la campagne de suivi que nous
avons initiée dès le mois d’avril dernier nous donne de grandes tendances. Les entreprises les plus fragiles souffrent le plus, celles qui
n’avaient pas de fonds propres, dont les difficultés préexistaient. Les
plus solides encaissent le choc. Elles sont en train
de gérer au mieux.
Nous travaillons avec nombre d’entrepreneurs sur
des scénarios de reprise d’activité, même si
toutes les conditions ne sont pas encore toutes
requises. Pour le tourisme social par exemple, un
retour à la normal est aujourd’hui difficile à
envisager. Comme pour d’autres secteurs, le
point de fragilité porte sur la forte immobilisation
qu’ils ont besoin de solliciter pour faire tourner
leur activité.
Nous agissons aussi de concert avec les banques
et tentons d’orienter notre soutien vers les
entreprises les plus fragiles, notamment les plus
petites, pour lesquelles la question de
l’endettement se pose fortement.

Comment France Active s’est-elle mobilisée pour soutenir les entrepreneurs en portefeuille ?
L’esprit dans lequel nous avons mis en place nos mesures se fondent sur notre capacité à agir au regard des moyens
dont nous disposons. Comme d’autres acteurs de la finance, nous avons répondu à l’urgence. Nous avons fait un choix de reports
d’échéances assez larges. Très rapidement, nous avons décidé de mettre en place des solutions permettant d’apporter un soutien pour
la reprise d’activité des entrepreneurs les plus engagés sur l’impact social, l’emploi et l’écologie. À présent, nous travaillons sur des perspectives plus larges d’accompagnement qui vont s’appuyer sur notre campagne de suivi et sur l’analyse de nos données. Nous gardons en ligne de mire notre projet associatif qui nous amène à
agir pour les entrepreneurs les plus fragiles. Nous souhaitons nous associer à d’autres acteurs de l’entrepreneuriat et de la finance pour que chaque entrepreneur puisse bénéficier d’une communauté engagée dans sa réussite. C’est le sens du Pacte Relance que nous
avons renforcé en avril dernier.

Que propose désormais le Pacte Relance aux entreprises les plus engagées ?
Notre volonté est d’intervenir en pleine
complémentarité avec les mesures portées par
l’État, Bpifrance, la Banque des Territoires et les
Régions. L’effort collectif est ici immense et c’est
de notre responsabilité
d’agir à leurs côtés dès
lors que la finalité
sociale de l’entreprise
entre en résonnance
avec nos priorités
d’intervention.
Autrement dit, notre action se concentre sur
les entrepreneurs les plus éloignés du financement
bancaire comme auprès des entrepreneurs qui
placent l’utilité sociale au coeur de leur modèle. Le
Pacte Relance s’adresse donc aux entrepreneurs solidaires qui rencontrent des difficultés pour relancer leur activité. Nous l’avons renforcé avec le Prêt Relève Solidaire, un prêt sans intérêt qui peut s’élever jusqu’à 100 K€ sur une durée de 12 à 18 mois. Doté aujourd’hui de 30 millions d’euros, le prêt pourra concerner dans les
prochains mois au moins 500 entreprises. Nous avons bénéficié ici de l’appui majeur de la Banque des Territoires et de partenaires privilégiés : le Haut-Commissariat à l’Économie sociale et solidaire et
à l’Innovation sociale, Régions de France, la Fondation de France,
Mirova (Groupe BPCE), MAIF, le groupe Macif et sa Fondation,
Malakoff Humanis, AG2R La Mondiale, ainsi que BNP Paribas.

Lire Walter #23

L’économie en symbiose




La crise actuelle, qui se révèle à la fois sanitaire, environnementale, économique et sociale, invite à une prise de conscience globale : il est plus que jamais urgent de changer de modèle en profondeur. Et pour cela, poser les bases d’une économie à la fois régénérative, collaborative, résiliente ; en symbiose. Les entrepreneurs engagés y œuvrent.

Transposer le terme de « symbiose », issu du monde de la biologie, sur le territoire de l’économie est porteur de sens. « C’est évidemment un rappel à l’impérieux besoin de recréer du lien avec le monde du vivant, de l’intégrer au sein de nos vies, de nos communautés sociales, de la ville, de nos équilibres socio-économiques », explique Isabelle Delannoy, environnementaliste, théoricienne du concept d’ « économie symbiotique » (voir interview ci-dessous). C’est également un levier puissant pour appréhender les enjeux écologiques dans un cadre plus vaste que les seuls impacts environnementaux. « Fondamentalement, ce concept fait écho à tous ces entrepreneurs engagés qui travaillent certes sur la notion de ressources durables, mais qui recherchent aussi un impact sur plusieurs aspects au sein de tous leurs écosystèmes, rappelle Marlène Fargues, en charge du financement des entreprises solidaires chez France Active. C’est-à-dire en arrivant à se développer de manière harmonieuse avec leurs territoires, leurs environnements, leurs parties prenantes internes, leurs partenaires, etc. »
Les fermes Paysan urbain, déployées d’abord en Ile-de-France et depuis 2018 à Marseille, avec le soutien de France Active, répondent à toutes ces dimensions. Son président, Guillaume Morel-Chevillet le confirme : « L’agriculture urbaine répond à un premier enjeu de production alimentaire. Mais pour des fermes comme les nôtres, intra-urbaines, donc sur de petites parcelles, cette vertu reste limitée. nous visons aussi un autre aspect : celui d’introduire une nouvelle expérience de nature en ville, avec des aménagements paysagers ouverts à tous. Nous permettons aux habitants de changer de relation à la nature. Enfin, certes notre action écologique est importante, mais notre mission est aussi plus vaste. En tant que Chantier d’insertion, hébergé par les Compagnons d’Auteuil, notre vocation est sociale. Fournisseur des restaurants locaux, nous sommes un acteur économique du quartier. »

Des modèles plus collaboratifs et résilients

Cette multidimensionnalité est aussi essentielle pour consolider de nouveaux modèles qui explorent des voies inédites et en sont à leurs prémices. « Ce que nous proposons est encore nouveau. Comme beaucoup de projets d’agriculture urbaine, nous n’avons pas encore trouvé pleinement notre maturité économique et restons dépendants des subventions, poursuit Guillaume Morel-Chevillet. Mais en étant ouverts à nos écosystèmes locaux, en recherchant un impact pluriel, nous nous ouvrons aussi à plus de souplesse et d’adaptation. Ainsi, nous travaillons actuellement à développer les ventes aux particuliers et à diversifier nos productions, en visant toujours plus de synergies avec notre quartier. »
L’une des vertus de la symbiose est, en effet, de créer une ouverture positive, une interdépendance vertueuse entre tous les acteurs. « Ce terme d’“interdépendance” n’est pas à percevoir comme quelque chose de dangereux pour une structure, commente Grégory Fauveau, responsable du pôle Économie Circulaire et Déchets à l’ADEME Ile-de-France. Je pense par exemple à ce producteur de champignons parisien, “La Boîte à Champignons”, que nous avons soutenu à l’ADEME. Il utilise dans son substrat à la fois des résidus de la brasserie voisine, du marc de cafés des bistrots locaux et même des cartons de l’entreprise d’insertion de déménagement à proximité. Nous sommes évidemment dans le cercle vertueux de l’économie circulaire mais aussi dans une nouvelle manière de collaborer un peu plus en réseau avec les acteurs économiques, les territoires, les acteurs sociaux. Chacun se soutient mutuellement. C’est un bel organisme vivant qui voit le jour, fondé sur un nouveau mode de relation où ils ne sont pas des concurrents mais véritables partenaires. Ils sont plus forts et résistants ensemble. »

Vers des ressources d’avenir

S’intégrer de manière équilibrée et dynamique dans son écosystème, c’est aussi en réinterroger les ressources potentielles – ouvrant alors la voie à des innovations permettant de réels sauts techniques et d’usages. C’est le cas de l’entreprise SAS Minimum, implantée à Pantin, qui a conçu un matériau de construction inédit – « Le Pavé » – produit grâce à du plastique recyclé. « Nous voulions sortir de la boucle qui consiste à recycler une bouteille en plastique en une autre bouteille en plastique, qui a une durée de vie de quelques minutes et redevient très vite un déchet, explique Marius Hamelot, son président. En créant un matériau pour le BTP, nous proposons une alternative massive qui s’inscrit dans le long terme et dans les circuits courts en minimisant les transports entre le gisement de déchets (la ville principalement), son lieu de recyclage (les lignes industrielles que nous montons) et leur utilisation (par les acteurs du BTP) . »

Mais un tel changement de perspective impose de créer de toutes pièces une nouvelle filière et de nouveaux modes de production : « Cela nécessite de gros investissements industriels et la mise en place de protocoles de recyclage. Il faut aussi réussir à introduire son matériau dans le secteur du bâtiment qui n’en a pas l’habitude et donc aller au contact des artisans, etc. » Autant de verrous financiers, techniques, normatifs, culturels qui doivent être dépassés pour devenir un vrai levier de transformation en profondeur. « Pour cela, l’économie en symbiose est essentielle, complète Marius Hamelot. C’est-à-dire les coopérations basées sur la transparence avec des acteurs partenaires, de taille équilibrée, pour poser les premières collaborations, les premiers marchés, les premiers tests produits… mais aussi le soutien financier d’acteurs tels que France Active qui ont investi dans le projet, créant une chaîne de confiance auprès d’autres financeurs et lui ont permis de changer d’échelle. »

Même dynamique chez la jeune société ÉcoMégot, accompagnée également par France Active. Cette entreprise a en ligne de mire un déchet, certes commun et anodin en apparence, mais qui s’avère particulièrement toxique et polluant : le mégot de cigarette. Et ce, en l’attaquant sur tous les fronts : via la collecte, grâce à la conception et l’installation de mobilier urbain, la valorisation en combustibles pour les cimenteries locales – permettant de diminuer leur consommation d’énergies fossiles – et, nouveauté, le recyclage : « une innovation que nous venons de rendre possible grâce à notre travail avec des laboratoires, explique Sandrine Poilpré, sa co-fondatrice. Au départ, c’était quasiment une page blanche. Il existait certes quelques acteurs sur ce segment du mégot, mais surtout associatifs et axés sur la sensibilisation. Nous, nous avons fait le choix de l’innovation pour trouver des techniques globales de recyclage. Et c’est en nous appuyant sur une multiplicité d’acteurs territoriaux différents – collectivités, entreprises, associations et partenaires tels que France Active –, que nous avons posé peu à peu les bases d’un vrai modèle pérenne, viable et qui essaime. D’ailleurs l’un de nos prochains défis est de repousser nos frontières et de nous implanter en Europe. » Preuve que l’on peut viser économie circulaire, respect des équilibres, innovation et croissance durable.

Pour voir plus grand, accompagner plus largement

« N’oublions pas, néanmoins, que quand on propose de nouveaux modèles de coopération ou de production, on se heurte fréquemment à des cadres préexistants – financiers, réglementaires, juridiques, organisationnels… – qui n’ont pas été pensés pour nous. Beaucoup reste à inventer », rebondit Sylvain Péchoux, co-gérant de la couveuse coopérative d’activités agricoles, Les Champs des Possibles (voir encadré « Boîte à outils »). D’où un nécessaire accompagnement – lui-même ouvert, hybride, pensé en réseau, multipliant les approches et les échelles. « Chez France Active, nous savons bien que ces entrepreneurs engagés dans l’économie en symbiose sont les plus innovants car ils mixent les approches et les impacts. Tout l’enjeu est de leur permettre de sortir de l’initiative unique pour voir plus large et faire écosystème », explique Marlène Fargues. France Active compte alors sur la force de son réseau, qui permet à la fois d’identifier des projets sur tous les territoires, de les connecter entre eux et d’apporter une cohérence nationale. « Cette dynamique multidimensionnelle s’exprime tout particulièrement dans notre Fonds d’amorçage – où nous accompagnons financièrement et dans la construction de leurs business models les projets les plus innovants. Et pour encourager les projets à même de développer des impacts autant écologiques, qu’économiques et sociaux, nous sommes actuellement en train de travailler à une formalisation plus forte de notre offre de connexion, pour intensifier le partage d’expériences et les créations de liens – en d’autres termes, les dynamiques symbiotiques vertueuses… »

  • 4,6 tonnes de déchetsproduites par habitant
    (ADEME)
  • 227,5 millions de tonnespar an par le secteur du BTP,
    le plus gros producteur de déchets en France.
    (ADEME)
  • 10 milliards de mégots de cigarettejetés dans la nature chaque jour dans le monde
    représentant 40 % des déchets maritimes
    Une cigarette dans l’eau = 500 litres pollués
    (OMS)
  • 800 000 emploisgénérés par l’économie circulaire en France.
    Les activités de réparation des produits usagés, de réutilisation ou de recyclage génèrent 25 fois plus d’emplois que la mise en décharge de ces déchets.
    (Ministère de la transition écologique et solidaire)

L’agriculture en réseau

Proposer une organisation à la fois durable, résiliente et productive, c’est l’objectif de la couveuse coopérative d’activités agricoles, Les Champs des Possibles, basée à Montreuil. Constituée en société coopérative d’intérêt collectif, elle regroupe à la fois des paysans, des artisans, des salariés de la structure, des partenaires de distribution, des collectivités territoriales, des citoyens engagés… En bref, tous les acteurs de la chaîne alimentaire agissant en synergies. Mutualisant les risques, les investissements et le matériel et offrant la possibilité de diversifier ses activités, ce modèle est un tremplin pour l’entrepreneuriat collectif et la création d’activité. Cette dynamique en symbiose se diffuse peu à peu grâce à la création du Réseau national des espaces tests agricoles (RENETA) qui compte actuellement 70 structures en France et en Belgique.

3 questions à Isabelle Delannoy, Environnementaliste, théoricienne du concept d’économie symbiotique

Que recouvre la notion d’économie symbiotique ?
Ce concept décrit une économie régénérative de
ses ressources : vivantes avec la permaculture,
l’inscription de l’ingénierie écologique dans
l’urbanisme ou l’agroécologie ; sociales avec
les réseaux d’économie sociale et solidaire,
d’économie collaborative, etc. ; et matérielles
avec l’économie circulaire et de l’usage. Plus elles
sont associées, plus une économie partagée et
venant du local se développe. Ce n’est surtout
pas une économie des petits contre les grands –
nous avons besoin de tous. Elle n’est pas non plus
synonyme de repli sur soi – ne confondons pas
autonomie et autarcie. Elle ne propose pas non
plus de recettes miracles – elle accouche peu à
peu d’un monde avec humilité.
En quoi peut-elle représenter un levier
économique puissant ?

Relier les écosystèmes sociaux, industriels,
territoriaux, etc., met en place des mécaniques
d’échanges vertueuses qui génèrent du chiffre
d’affaires. Ce n’est pas parce que c’est doux,
que ce n’est pas puissant. Ce n’est pas parce
que c’est beau, que ce n’est pas efficace. Ce
n’est pas parce que c’est écologique que ce
n’est pas économique. Toutes ces oppositions
dans un système dit “extractif” s’annulent dans
une économie régénérative.
Qu’est ce qui manque pour vraiment
faire système ?

Aujourd’hui, nous devons faire culture.
Tout d’abord, en multipliant les lieux de
rassemblement et de mutualisation de tous
ces écosystèmes régénérateurs (fablabs,
jardins partagés, tiers lieux, etc.) mais aussi les
initiatives locales à même de créer les synergies.
Mais surtout, nous avons besoin de financeurs
et d’outils de financements adaptés à cette
économie très mixte ainsi que de méthodes
et d’évaluations. Dans cette optique, nous
sommes en train de créer une chaire d’économie
régénérative au CNAM, mettant en oeuvre les
principes de l’économie symbiotique.

Découvrir tout Walter #23

Grands Prix de la finance solidaire 2020 : une 11ème édition innovante

 

Vous êtes un.e entrepreneur.e solidaire ?
Vous agissez quotidiennement pour lutter contre l’exclusion, participez à la transition énergétique ou proposez de nouveaux modèles de société en France et dans les pays du Sud ?
Vous avez bénéficié de financements solidaires au lancement de votre projet ou pour son développement ?

Participez aux Grands Prix de la finance solidaire !

Dans le cadre de la Semaine de la finance solidaire (du 2 au 9 novembre 2020), et pour la 11ème année consécutive, Finansol s’associe au journal Le Monde pour organiser les Grands Prix de la finance solidaire. Cet appel à candidatures a pour but de récompenser les entrepreneurs sociaux, qui remettent l’homme au cœur de l’économie et agissent pour le bien commun.

2020 : une édition des Grands Prix de la finance solidaire qui évolue

Cette année, plusieurs nouveautés font leur apparition.
Tout d’abord, une présélection est maintenant proposée. Les projets qui passeront cette première étape seront ensuite contactés par les équipes de Finansol pour compléter leur candidature et voir leur dossier étudié par le jury.

Le calendrier évolue donc lui aussi :

  • Vendredi 10 juillet : Date limite de candidature pour les présélections
  • Du 6 au 15 juillet : Analyse des dossiers
  • A partir du 16 juillet : Résultats de la première phase d’analyse et envoi aux projets sélectionnés du dossier complet de candidature
  • Dimanche 2 août : Date limite de renvoi des dossiers complets et pièces attachées
  • Août à septembre : Analyse des dossiers et délibération du jury, composé d’acteurs reconnus du secteur de l’ESS
  • Octobre : Finansol annoncera publiquement les 4 ou 5 nommés par catégorie. Les lauréats seront dévoilés durant la Semaine de la finance solidaire
  • Entre le 2 et le 9 novembre : Annonce des lauréats

Enfin, dernière nouveauté, les catégories des prix changent elles aussi. Ainsi, cette année, les Grands Prix récompenseront 3 structures (entreprise, coopérative, fondation ou association) exerçant une activité génératrice d’utilité sociale et/ou environnementale ayant bénéficié de la finance solidaire.

  • Prix France. Sont éligibles à cette catégorie les structures exerçant une activité à forte utilité sociale et/ou environnementale : accès à la santé, lutte contre l’exclusion, insertion par l’activité économique, accès au logement, alimentation durable et filière bio, énergies renouvelables, transition écologique, etc.
  • Prix International. Sont éligibles à cette catégorie les structures qui proposent une réponse à une problématique sociale et/ou environnementale locale. Cette catégorie inclut les structures basées à l’étranger qui ont été ou sont soutenues par la finance solidaire (en direct ou bien par l’intermédiaire d’une IMF) visant la pérennité économique et les programmes locaux des associations françaises de solidarité internationale bénéficiaires d’épargne de partage.
  • Prix Coup de cœur. Sont éligibles à cette catégorie les structures ayant créé ou développé une réponse à un défi posé par la crise du Covid-19. Finansol et Le Monde sélectionneront 4 dossiers qui seront soumis au vote des internautes sur le site internet du Monde durant la première quinzaine d’octobre.

Les 3 lauréats se verront attribuer une dotation de 5 000 €. Ils bénéficieront, en outre, d’un article dans le supplément du Monde Argent (repris sur le site du Monde) qui présentera leur projet, ainsi qu’une mise en avant sur le site de Finansol.

Vous avez jusqu’au dimanche 5 juillet pour remplir le dossier de présélection en ligne et devenir, peut-être, le prochain lauréat de l’un des 3 prix !


Formulaire de présélection

Les Grands Prix de la finance solidaire sont organisés en partenariat avec
France Active
Logo MAIF 400x200
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Logo Ministere Europe Aff Etrangere 400x200

Lancement de L’Appli by France Active



Présent dans tous les territoires, la force du réseau France Active réside dans sa proximité avec les projets qu’elle accompagne.

Cette proximité s’étoffe avec le lancement de notre plateforme numérique dédiée à la relation avec les entrepreneurs. Elle leur permet :

  • un contact permanent avec les chargés de mission,
  • un panorama des solutions qui s’offrent à eux dans leur territoire,

le tout dans un format simple et fluide.

Baromètre de la finance solidaire : l’édition 2020-2021 est disponible !


Finansol et le quotidien La Croix publient la nouvelle édition du Baromètre de la finance solidaire Finansol / La Croix.



Cette édition de 8 pages, publiée dans les pages du quotidien La Croix, dévoile :

  • les grandes tendances et l’impact de la finance solidaire en France (chiffres consolidés par l’Observatoire de la finance solidaire au 31/12/2019),
  • des reportages centrés sur des initiatives citoyennes qui ont vu le jour ou se sont développées grâce à la finance solidaire,
  • des témoignages d’épargnants solidaires,
  • la liste des placements labellisés Finansol ainsi que des informations pratiques,
  • et l’interview de Marc Dufumier, Agronome, professeur émérite à AgroParisTech et président de l’association Commerce Equitable France.

Un dossier pédagogique et complet, qui fait le focus sur la transition écologique et solidaire

Lire le baromètre de la finance solidaire Finansol / La Croix

Lancement d’une campagne de communication avec France Active pour valoriser l’entrepreneuriat

 

Paris, le 11 juin 2020

Une étude réalisée en avril 2020 par le Lab’Bouge ta Boite auprès de 494 entrepreneures nous a appris qu’en un mois seulement, 40 % d’entre elles ont perdu plus de 70 % de leur chiffre d’affaires et 54 % considèrent que leur société est menacée de dépôt de bilan après la crise sanitaire que nous traversons.Parce que la relance ne pourra se faire qu’avec les femmes, France Active s’associe au Secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations pour valoriser celles qui entreprennent. Les projets qu’elles portent ont pu être secoués par la crise, mais elles ont su s’adapter, innover et trouver des solutions pour repartir. Parce que les femmes qui entreprennent participent à la construction, mais que persistent pour elles plus de difficultés d’accès aux financements, France Active continue de les soutenir, pour une économie inclusive, solidaire et durable. Et parce que de cette situation peut naître des opportunités pour les femmes de créer, France Active continue de proposer, comme avant la crise, son Pacte Création avec une garantie bancaire à destination des femmes créatrices d’entreprises, la garantie égalité femme.
« L’égalité entre les femmes et les hommes doit être la grande cause de la relance, nous ne surmonterons pas la crise sans les femmes mais bien avec elles ! Nous lançons cette campagne pour valoriser des femmes qui ont su se réinventer grâce aux aides mises en place. Les entrepreneuses sont déjà moins financées que les hommes, la crise peut être l’opportunité de leur donner la place qu’elles méritent : des leaders du monde économique ! » déclare la ministre.
« Depuis de très nombreuses années, nous défendons l’égalité dans la capacité à entreprendre. Parmi les entrepreneurs que nous accompagnons dans la création de leur entreprise, un sur deux est une femme. Nous avons fait nôtre la grande cause quinquennale de l’égalité hommes-femmes du président de la République : notre but est que toute femme qui le souhaite puisse créer ou reprendre une entreprise, avec les mêmes chances de succès et de pérennité que l’ensemble des entrepreneurs. Pour celles qui ont besoin de conseil et d’orientation en cette période de crise économique, nous lançons une campagne sur les réseaux sociaux qui les orientent vers l’ensemble des solutions et aides existantes. », explique Pierre-René Lemas, Président de France Active.

Pour les 30 000 femmes accompagnées par France Active, c’est la possibilité de bénéficier de conseils et d’aides spécifiques pour se préparer à la relance.


+ d’infos sur les solutions mises en place


Cliquer pour obtenir tous les résultats de l’étude France Active – Bpifrance (OpinionWay)


Télécharger le communiqué de presse

Autres communiqués de presse


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Les femmes à la relance


Parce que la relance ne pourra se faire qu’avec les femmes, France Active s’associe au Secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations pour valoriser celles qui entreprennent. Les projets qu’elles portent ont pu être secoués par la crise, mais elles ont su s’adapter, innover et trouver des solutions pour repartir.

Parce que les femmes qui entreprennent participent à la construction, mais que persistent pour elles plus de difficultés d’accès aux financements, France Active continue de les soutenir, pour une économie inclusive, solidaire et durable.

Et parce que de cette situation peut naître des opportunités pour les femmes de créer, France Active continue de proposer, comme avant la crise, son Pacte Création avec une garantie bancaire à destination des femmes créatrices d’entreprises, la garantie Égalité femme.

Marlène Schiappa

Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations

L’égalité entre les femmes et les hommes doit être la grande cause de la relance, nous ne surmonterons pas la crise sans les femmes mais bien avec elles ! Nous lançons cette campagne pour valoriser des femmes qui ont su se réinventer grâce aux aides mises en place. Les entrepreneuses sont déjà moins financées que les hommes, la crise peut être l’opportunité de leur donner la place qu’elles méritent : des leaders du monde économique !

Paroles d’entrepreneures

France Active les a financées dans la création ou le développement de leur entreprise.

Elles nous parlent de la crise : comment elles l’ont vécue, comment elle se sont adaptées.

Voici ce qu’elles en retiennent.

Virginie Hils

Fondatrice de Comptoir de campagne

La crise a révélé la pertinence de notre modèle économique et social.
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Anna Lévêque

Directrice d’Handicall

Je suis assez confiante sur la reprise, même si la situation de crise que l’on connaît risque de durer. Nos modes d’organisation doivent s’adapter à une situation qui passe d’exceptionnelle à relativement pérenne.
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Audrey Le Mounier

Créatrice du Thé à Coudre

On a demandé du chômage partiel, on a eu recours au fonds de solidarité de la part de l’Etat, suspension des emprunts bancaires, et auprès de France Active également. On a un peu de trésorerie d’avance, donc pas besoin dans l’immédiat du prêt à taux zéro, mais c’est sûr que dans d’autres circonstances, ça aurait été super utile. Ces solutions de décalage seront à payer plus tard certes, mais ça permet de sauver les meubles contextuellement.
Ça reste une chouette aventure, de voir à quel point on peut être soutenus, les clients sont fidèles à ce qu’ils ont connu. Lire la story

Des solutions pour faire face à la crise

Trouver des financements

Bpifrance a mis en place toute une gamme de prêts comme les prêts Atout (sans garantie sur 3 à 5 ans de 10k€ euros à 5 M€ pour les PME et les ETI) ou les prêts rebonds (sans garantie de 10k€ à 300k€ pour les TPE et PME. Les prêts rebonds sont mis en place au niveau régional. Bpifrance propose des actions spécifiques pour les start-ups en plus des procédures de remboursement des crédits d’impôt de type CIR.

La Banque des Territoires s’engage de son côté auprès des entrepreneurs de l’ESS sur le report, sur demande, des échéances de remboursement des prêts du Programmes d’Investissement d’Avenir (PIA) ESS. Des actions spécifiques sont mises en place pour le secteur de l’innovation (start-up et PME) avec l’accélération du versement des subventions destinées aux entreprises. Enfin, la Banque des territoires est mobilisée et apporte son soutien aux collectivités, en particulier les régions, pour la mise en œuvre d’actions locales pour les petites entreprises et l’ESS.

La Fédération bancaire française relaie les mesures exceptionnelles de la place bancaire, applicables dès maintenant par toutes les entreprises :

  • Service appui aux entreprises maintenus (contacts par mail et téléphone privilégiés)
  • Procédure accélérée d’instruction de crédit pour les situations de trésorerie tendue (5 jours délai)
  • Suppression des pénalités et des coûts additionnels de reports d’échéances et de crédit
  • Moratoire possible sur le remboursement des crédits jusqu’à 6 mois.

Pour les entreprises les plus touchées par la crise, et cela dans le cadre du plan tourisme, il sera possible d’obtenir des reports déchéances jusqu’à 12 mois auprès de certains réseaux bancaires.

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FINANCEMENT

Bénéficier d’accompagnement et de conseils

Le ministère de l’Économie et des Finances a lancé un moteur de recherche des mesures d’urgence pour les entreprises : il rassemble toutes les mesures de soutien aux entreprises, les conduites à adopter, des solutions pour l’emploi, des solutions de financement, etc. On y trouve aussi, des informations par secteur. Un appui est également mis en place pour faciliter les commandes de masques afin de protéger les salariés.e.s en passant commande sur la plateforme dédiée (stopcovid19.fr). Depuis le début du mois de mai, les TPE et PME peuvent effectuer leurs commandes de masques sur la plateforme masques-pme.laposte.fr.

Le DLA a pour objectif de soutenir les structures d’utilité sociale de l’Économie sociale et solidaire (ESS), créatrices d’emploi, dans leur démarche de développement et de consolidation. Pendant cette période de crise, le DLA oriente les structures vers les interlocuteurs les plus adaptés à leurs problématiques et pourra accompagner à la reprise de l’activité.

Le Haut-Commissariat à l’ESS et à l’innovation sociale a publié et met régulièrement à jour un document exhaustif des mesures qui concernent les structures de l’ESS.

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ACCOMPAGNEMENT

Comprendre les mesures fiscales proposées

A partir de juin, les conditions de prise en charge de l’indemnité d’activité partielle seront revues. Dans tous les cas, l’indemnité versée au salarié est inchangée -pendant l’activité partielle, il perçoit 70 % de sa rémunération brute (environ 84% du salaire net), et au minimum le SMIC net. Dans le cadre du plan tourisme, l’activité partielle entreprises du secteur touristique sera maintenu au niveau actuel (70% du brut) jusqu’à la fin de l’année 2020.Possibilité de demander au service des impôts le report sans pénalité du règlement de leurs prochaines échéances d’impôts directs (acompte d’impôt sur les sociétés, taxe sur les salaires). Dans les situations les plus difficiles, des remises d’impôts directs peuvent être accordées dans le cadre d’un examen individualisé.

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MESURES FISCALES

Rejoindre des communautés d’entraide


Pour faire face à cette situation exceptionnelle liée à la crise du COVID-19 et assurer sa mission d’aide aux personnes vulnérables, la Croix-Rouge française a mis sur pied un dispositif exceptionnel de conciergerie solidaire : Croix Rouge chez vous

Emmaüs Connect mène actuellement plusieurs actions d’urgence pour fournir des moyens de connexion et de l’aide à distance aux publics les plus isolés. Pendant la crise, le projet #ConnexiondUrgence pour connecter en urgence les exclus du numérique. Plus d’information sur leur site.

Durant la crise, la plateforme Réserve Civique permet d’orienter les forces bénévoles vers le soutien à la crise actuelle : les structures publiques ou associatives peuvent y proposer des missions, et les citoyens s’y porter volontaire. Pour ce faire, rendez-vous sur le site de la réserve civique.

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ENTRAIDE ET SOLIDARITÉ

Les banques se mobilisent pendant la crise


Avec #ConnectHers, programme d’accompagnement dédié aux femmes Entrepreneures, BNP Paribas leur permet d’accélérer leurs projets de création et de croissance tout en boostant leur ambition et leur audace. Le programme propose un parcours adapté en fonction de leur stade de maturité, grâce à 200 Chargés d’affaires référents sur toute la France, un accès facilité aux réseaux d’accompagnement de l’entrepreneuriat féminin avec des partenaires stratégiques et un accès aux financements avec une enveloppe annuelle de 2 milliards d’euros de crédit pour financer leurs projets.
Laure-Emmanuelle Filly, Responsable de l’Entrepreneuriat Féminin de BNP Paribas.

Nous sommes aux côtés des entrepreneures

Soutenir l’entrepreneuriat féminin, pour nous, est une question de conviction et d’expertise.

C’est la raison pour laquelle nous avons signé un accord-cadre avec l’Etat pour contribuer à porter à 40 % au moins la part des femmes parmi les entrepreneurs à fin 2020. Par ailleurs, ces dernières semaines, nous avons reçu plus de 52 000 demandes de Prêts Garantis par l’Etat (PGE), pour un montant de 8,5 milliards d’euros (données au 8/06/2020).

Notre défi commun avec France Active, c’est de soutenir l’ambition des femmes qui entreprennent. De les encourager à voir grand. De leur donner les moyens de réaliser leurs projets à la hauteur de leur potentiel.

Fabrice Gourgeonnet, Directeur du développement des Caisses d’Epargne

Le modèle de votre entreprise est orienté sur l’utilité sociale ?

Fidèle à son projet associatif, France Active renforce son offre pour apporter des solutions en conseil, financement et mise en réseau pour les entrepreneurs les plus engagés dans l’impact social, territorial et écologique, comme sur la création d’emplois. Le Pacte Relance de France Active se trouve aujourd’hui étoffé d’une une offre pour surmonter la crise, puis amorcer et réussir la relance, finalisée avec les partenaires historiques du réseau. Il se concrétise par la création du Prêt Relève Solidaire et par un accompagnement rapproché.


En savoir +

Et si la crise devenait une opportunité pour vous lancer dans l’entrepreneuriat ?


France Active est aux côtés des créatrices d’entreprise : sur les 7700 entrepreneurs accompagnés chaque année, on compte 50 % de femmes. France Active a développé, avec le soutien du Secrétariat d’Etat chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, une garantie d’emprunt bancaire spécialement dédié aux femmes : la garantie ÉGALITÉ Femmes. Elle facilite l’accès au crédit bancaire pour les entrepreneures demandeuses d’emploi ou en situation de précarité. Elle leur permet de voir leur financement garanti jusqu’à 80 % du montant du prêt

Femmes et entrepreneuriat

Où en sommes-nous ?


Lire l’étude
France Active/Bpifrance

Dispositif de Secours ESS

Une subvention pour les structures de l’ESS de 1 à 3 salariés



A l’initiative de Christophe Itier, Haut-Commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale, le soutien aux petites structures de l’ESS (de 1 à 3 salariés) est actif depuis quelques semaines.

Face à la situation particulièrement difficile que vivent actuellement les petites entreprises et associations de l’ESS, le Haut-Commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale mobilise un fonds de subvention de près de 4 millions d’euros pour ces structures. Doté initialement par l’Etat et BNP Paribas, rejoints par la Fondation de France, la MAIF, la MACIF et Malakoff Humanis, le Dispositif de Secours ESS propose une aide financière de 5 000 euros complétée par un diagnostic et un accompagnement via le Dispositif Local d’Accompagnement (DLA) afin d’assurer la viabilité et d’aider au redressement de ces entreprises et associations.

Depuis quelques semaines, les premières structures ont pu bénéficier de cette aide directe dont le portage est assuré par le Dispositif Local d’Accompagnement et par France Active :

  •  L’identification des petites entreprises, associations employeurs en grande difficulté est assurée par les 200 professionnels des Dispositifs Locaux d’Accompagnement (DLA) présents sur tout le territoire français (Outre-Mer compris)
  • L’intervention du DLA est centrée sur le diagnostic et l’évaluation des besoins de financements et peut être complétée par un accompagnement pour appuyer la structure dans son redressement.
  • Les 40 associations territoriales de France Active participent à la décision avec le DLA et assurent le décaissement de l’aide (la gestion financière du dispositif étant confiée à l’association nationale France Active).

Grâce à l’implication des partenaires, dont la mobilisation est croissante, plus de 750 petites entreprises sociales vont pouvoir bénéficier de cette aide. La mise en œuvre de cette aide d’urgence a été pilotée par le Haut-Commissaire à l’Economie sociale et solidaire et à l’Innovation sociale et mise en œuvre dans des délais très courts par les opérateurs du Dispositif Local d’Accompagnement et l’ensemble du réseau France Active.

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